La spécialité d’application « ORI : Organisations et Relations Internationales » proposée en 2e et 3e année de Licence LEA vise à former de futurs professionnels à double compétence, maîtrisant les langues étrangères et sachant évoluer dans un environnement international. L’objectif est de préparer les étudiants à s’adapter aux différences d’ordre culturel, économique, juridique, social et géopolitique des zones géographiques dans lesquelles ils seront amenés à travailler au sein d’organisations internationales publiques ou privées (ONG, structures étatiques, institutions européennes et internationales, etc.).
Axée sur l’interdisciplinarité et l’international, la spécialité ORI offre des enseignements dans les domaines des sciences sociales, de l’économie, du droit public et des sciences politiques.
Les débouchés professionnels couvrent les domaines de la communication, la gestion de projets, l’humanitaire, l’administration et la logistique dans des organisations internationales publiques ou privées telles que l’ONU, la Commission Européenne, le Parlement Européen, la Banque Mondiale, le Ministère des Affaires Étrangères, la Croix-Rouge…
Licence 2 - Semestre 4 - 32.,5 h
Ce cours propose une introduction à l’économie de la croissance et du développement. Il a pour objet de présenter les principaux concepts et cadres théoriques relatifs à la croissance économique et au développement. Cet enseignement vise à permettre aux étudiant.e.s de maîtriser les définitions et mesures ainsi que les déterminants de la croissance économique et du développement. Il introduit également une réflexion en ce qui concerne, notamment mais pas exclusivement, les limites des indicateurs de richesse, les effets de la croissance économique sur l’environnement, la lutte contre les inégalités et les stratégies de développement. Des exemples concrets et des études de cas sont proposés afin d’étayer les arguments développés dans le cadre de cet enseignement.
Licence 2 - Semestre 4 - 39 h
Descriptif du cours
Ce cours a pour objet d’étudier les systèmes constitutionnels de différents Etats, c’est-à-dire aussi bien leur organisation politique et territoriale que les mécanismes de protection des droits fondamentaux dont peuvent se prévaloir leurs citoyens. Il s’agira de s’appesantir en somme, pour chacun des Etats étudiés, sur les deux critères qui définissent une constitution selon l’article 16 de la DDHC de 1789, à savoir la séparation des pouvoirs et la garantie des droits. Le choix s’est porté sur des régimes politiques qui ont servi de modèle et constituent toujours une source de référence en droit constitutionnel, tels le Royaume-Uni, la République fédérale d’Allemagne ou bien encore les Etats-Unis d’Amérique. Leur étude amplifie la compréhension de notre propre ordre constitutionnel et ouvre de nouvelles perspectives d’évolution pour la Ve République.
Bibliographie
- Philippe Lauvaux, Les grandes démocraties contemporaines, 4e éd. PUF, 2016
- Stéphane Pierré-Caps, Droits constitutionnels étrangers, 2e éd., PUF, 2015
- Stéphane Pinon, Les systèmes constitutionnels dans l’Union européenne : Allemagne, Espagne, Italie et Portugal, Larcier, 2015
- Marie-Claire Ponthoreau, Droit(s) constitutionnel(s) comparé(s), 2e éd., 2021, Economica
Licence 3 - Semestre 5 - 32.,5 h
Descriptif du cours
Le champ d’action des acteurs internationaux est généralement délimité ou circonscrit à de institutions générales ou spécialisées dédiées, notamment les organisations internationales et les professionnels les plus reconnus comme les diplomates, les grands acteurs de la politique étrangère, les experts internationaux et les élites cosmopolites sur lesquels l’attention des sciences sociales s’est portée. Il convient compte tenu du contexte du temps présent d’élargir la définition, d’enquêter et de mettre en lumière les activités et pratiques d’acteurs laissés dans l’ombre parce qu’ils n’appartiennent pas à des organisations ou institutions reconnus comme internationales ou parce qu’ils occupent une position subalterne.
La démarche adoptée ici consiste et conduit à faire émerger et de suivre une série d’acteurs impliqués dans des interactions et enjeux internationaux. Elle doit permettre de saisir une pluralité et une plus grande diversité d’acteurs. On peut considérer comme des « professionnels de l’international » tous ceux dont l’activité professionnelle porte sur l’international en ce qu’elle implique par exemple une mobilité internationale importante ou le suivi d’enjeux présentés comme internationaux ou encore la revendication de savoirs spécialisés sur l’international. Ces professionnels peuvent être aussi bien ceux de la diplomatie publique (Etats et organisations internationales), et de la diplomatie privée (Entreprises et organisations patronales ou syndicales) des cadres d’ONG que des employés de moindre statut, des expatriés ou des agents locaux et des agents de l’international bien identifiés comme les consultants et les experts internationaux ou d’autres, beaucoup plus négligés, comme les commerciaux spécialistes de l’import-export, les agents de voyage, etc.
La sociologie du travail et des groupes professionnels nous offre les concepts qui nous permettent non seulement d’analyser les statuts, les compétences et les trajectoires qui leur sont attachés, mais aussi de nous interroger sur les rapports hiérarchiques, l’organisation de la répartition du travail et la capacité différenciée des acteurs à capitaliser sur l’international.
Le cours vise deux objectifs
- Analyser les acteurs internationaux comme catégorie d’entrepreneurs économiques, politiques et sociaux qui s’activent dans de multiples arènes et forums où se jouent la définition et l’imposition des modes de régulation des problèmes internationaux.
- Explorer et comprendre les ressources et les ressorts de leur pouvoir d’action en interrogeant les relations réticulaires qui caractérisent leur mode d’intervention.
Il s’appuie sur les travaux de politistes, sociologues, anthropologues, économistes et juristes et propose une lecture croisée pour une compréhension interdisciplinaire.
Bibliographie
- Guillaume Devin, Marie –Claude Smouts, Les organisations internationales. Paris, Armand Colin, 2011
- Franck Petiteville, Le multilatéralisme. Paris, Montchrestien, 2009
- Jean-Frédéric Morin, La politique étrangère. Théories, méthodes et références. Paris, Armand Colin, 2013
- Bertrand Badie, La diplomatie de connivence. Les dérives oligarchiques du système international. Paris, La Découverte,2011
- Karoline Postel-Vinay, Le G 20, laboratoire d’un monde émergent. Paris, Sciences Po, Les Presses, 2011
- Yves Tiberghien, L’Asie et le futur du monde. Paris, Sciences Po, Les Presses, 2012
- Pierre Jacquemot, Economie politique de l’Afrique contemporaine. Paris, Armand Colin, 2013
- Christian Chavagneux et Marieke Louis, Le pouvoir des multinationales. Paris, PUF, 2018.
- Jean-Christophe Graz, La gouvernance de la mondialisation. Paris, La Découverte, 2010
- Marc Abelès (dir), Des anthropologues à l’OMC. Scènes de la gouvernance mondiale. CRNS éditions, 2011
- Philippe Ryfman, Les ONG, Paris, La Découverte, 2009
- Thierry Pech et Marc-Olivier Padis, Les multinationales du cœur. Les ONG, la politique et le marché. Paris, les éditions du Seuil, 2004
- Asmara Klein, Camille Laporte et Marie Saiget (dir), Les bonnes pratiques des organisations internationales. Paris, Sciences Po, Les Presses, 2015
- Guillaume Devin (dir), Méthodes de recherche en relations internationales. Paris, Sciences Po, Les Presses, 2016
- Johanna Siméant (dir), Guide de l’enquête globale en sciences sociales. Paris, CNRS éditions, 2015
Licence 3 - Semestre 6 - 40 h
Présentation
Ce cours se donne pour ambition d’aborder les principaux enjeux géopolitiques contemporains qu’il s’agisse de crises diplomatiques, de conflits ouverts ou de défis globaux. Ces différentes thématiques seront appréciées à la lumière du contexte historique, culturel et social dans lequel elles s’inscrivent mais également en y intégrant une approche plus spatiale propre à la géographie. Il s’agira dans un premier temps de saisir les dynamiques des grandes puissances et de prendre conscience des outils dont elles disposent ainsi que des stratégies qu’elles mettent en œuvre au service de leur influence. Cette première partie sera l’occasion, par exemple, de nous interroger sur les nouveaux équilibres entre Asie et Occident cristallisés par le regain de tensions qui caractérisent les relations diplomatiques entretenues par l’hyperpuissance américaine avec la Chine et la Russie. Nous aborderons dans un second temps des problématiques en apparence plus localisées mais dont les enjeux mettent le plus souvent en évidence la dimension à la fois régionale et internationale.
Bibliographie
- MARSHALL Tim. Prisonniers de la géographie, quand la géographie est plus forte que l’histoire. JC Lattès, 2018. (Très utile pour une première approche : ouvrage synthétique et bien documenté qui souligne l’importance de la géographie physique pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre dans l’ensemble des régions du globe).
Disponible à la BU en salle Histoire Géographie (rez-de-chaussée) 910.132 MAR - GREILING Christian. Le Grand Jeu, une lecture éclairée de la géopolitique. Heliopoles, 2020.(Ouvrage lumineux mettant en lien les rivalités de puissances propres au XIXe siècle avec les enjeux géopolitiques contemporains)
Indisponible à la BU. - GOMART Thomas. Guerres invisibles, nos prochains défis géopolitiques. Tallandier, 2021. (Ouvrage passionnant dans lequel l’auteur, après avoir décortiqué les grandes dynamiques géopolitiques contemporaines, nous éclaire sur les mécanismes invisibles qui transforment tout autant notre planète en profondeur)
Disponible à la BU en salle Sciences humaines et sociales (rez-de-chaussée) 327 GOM
Consulter régulièremernt les emplois du temps : EDT Enseignements transversaux LEA et Spécialités d'application |
Dernière mise à jour : 13/10/2023